
Après son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour la science et la culture) , la rumba congolaise fait encore parler d’elle.
Au cours d’une conférence de presse le mardi à Kinshasa , l’Institut national des arts (INA) et ses partenaires dont le Centre Wallonie Bruxelles ont annoncé l’organisation d’un festival dénommé « Rumba Congo en fête » au Palais du peuple de Kinshasa, du 22 au 24 décembre prochain.
A en croire les organisateurs, cet événement va réunir sur un seul podium plusieurs artistes de la RD Congo et de la République du Congo. Et ce, avec l’appui du gouvernement Sama Lukonde.
« Pour fêter, nous nous sommes dits que ce serait bien, pour les deux capitales, que nous puissions faire une programmation pas nécessairement commune. Mais plutôt prendre les groupes de la RDC et de la République du Congo. À Kinshasa, comme vous le savez, il y a beaucoup de genres musicaux. Il nous a apparu intéressant de faire de clin d’œil, par exemple, à la Fanfare. Il y a des ballets traditionnels. Nous avons dit que ça valait la peine de tirer les ballets traditionnels. Évidemment, il y a les pionniers, les précurseurs (de la rumba) », a dit Brain Tshibanda de la Délégation générale de Wallonie Bruxelles.
De son côté , le professeur André Yoka, directeur général de l’INA est revenu sur l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il a fait savoir que le dossier porté par la RD Congo et le Congo-Brazzaville était de qualifié de « béton ».
« Et donc, nous nous sommes acharnés à répondre aux critères que l’UNESCO nous avait imposés. Le premier critère : L’UNESCO nous demande est-ce que la rumba est un élément d’exception, un élément fédérateur, un élément de cohésion sociale et de paix ? Nous avons dit mais bien-sûr. Et d’ailleurs l’histoire de la rumba épouse l’histoire politique et l’histoire politique épouse l’histoire de la rumba. Deuxième question : Est-ce que les communautés nationales se reconnaissent dans la rumba ? Nous avons dit bien-sûr. Qui ne danse pas la rumba ? Troisième question : Est-ce que les communautés scientifiques se reconnaissent dans la rumba ? Et bien-sûr. Depuis une trentaine d’années, au Congo, en Afrique, dans les Amériques, qui n’a pas réfléchi sur la rumba ? Autre question : Est-ce que les États soumissionnaires de la candidature se reconnaissent dans la rumba ? Mais bien-sûr, parce que les candidatures ont été conjointement signées et envoyées par le ministre Moyongo du Congo-Brazzaville et à l’époque, c’est Jean-Marie Lokundji de Kinshasa », a-t-il martelé.
Au regard de tout cela, le professeur Yoka a affirmé que cet événement mérite d’être fêté « qu’on le veuille ou non ».
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