Je veux dire ce soir ma déception et ma tristesse.
Bien que nous ayons été des millions à vouloir en finir avec le quinquennat d’Emmanuel Macron, ce soir les amoureux de la France ont perdu et Emmanuel Macron a été réélu aisément.
Il est le premier Président à avoir été réélu sans sortir d’une période de cohabitation, et alors même que sa personne faisait l’objet d’un rejet massif par nos compatriotes.
Son duel avec Marine Le Pen était présenté comme la revanche de celui de 2017. Mais la revanche annoncée a tourné court.
Cela fait trop longtemps que ceux qui aiment passionnément la France sont vaincus. Cela fait trop longtemps que ceux qui veulent défendre son identité et mettre un terme à l’immigration sont amèrement déçus un soir d’élection.
Hélas, hélas, hélas, c’est la huitième fois que la défaite frappe le nom de Le Pen.
Je voyais cette défaite venir depuis des années, et ce n’est vraiment pas de gaieté de cœur que je l’annonçais. J’ai fait ce que j’ai pu pour éviter ce résultat. Je me suis engagé pour cela. Je n’y suis pas parvenu.
En appelant sans tergiverser, dès le soir du premier tour, à voter pour Marine Le Pen, je priais encore pour me tromper. Malheureusement, pour la France, malheureusement pour les Français, c’est bien Emmanuel Macron qui est élu.
Sommes-nous condamnés à perdre ? Y a-t-il une fatalité pour que les idées nationales perdent toutes les élections, alors qu’une majorité de notre peuple souhaite ardemment que la France reste la France ?
NON. Je veux dire ce soir qu’il n’y a pas de fatalité. Nous avons des raisons d’espérer.
Notre parti, Reconquête, est fort de sa jeunesse, cette belle jeunesse militante et si enthousiaste.
Notre parti, Reconquête est fort de ses 122 000 adhérents et je remercie ceux qui continuent de nous rejoindre chaque jour.
Il est fort de ses milliers de cadres, partout en France, fort de ses talents, de sa créativité, de ses compétences.
Nous serons donc à la pointe du combat pour lutter pied à pied contre l’œuvre de déconstruction de notre pays menée par Emmanuel Macron. Nous combattrons pour nos idées dans chaque ville et dans chaque village de France, sur internet et dans les médias.
Mais il ne peut y avoir de victoire électorale sans alliance entre toutes les droites, entre les classes populaires et la bourgeoisie patriote, entre les grands-parents et leurs petits-enfants, entre la France périphérique et les habitants des métropoles qui veulent continuer de vivre dans une France française.
La situation politique d’aujourd’hui nous impose d’agir. Les élections législatives qui viennent en juin voient la constitution de deux grands blocs politiques autour d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon. Deux blocs, l’un macroniste, l’autre islamo-gauchiste. Deux blocs qui s’organisent, se rassemblent et s’apprêtent à s’affronter dans un match qui n’aura à coup sûr qu’un seul perdant : la France.
Le camp national serait-il donc le seul à ne pas être capable de s’unir ? Voulons-nous donner les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ?
Je ne le veux pas. Nous sommes des millions à ne pas le vouloir. Le bloc national doit lui aussi s’unir et se rassembler. Notre responsabilité est immense.
C’est pour cela que j’appelle à l’union nationale en vue des législatives. Nous devons oublier nos querelles et unir nos forces. C’est possible. C’est indispensable. C’est notre devoir.
Bâtissons au plus vite la première coalition des droites et des patriotes, pour que les élus de Reconquête, du Rassemblement National, de Debout la France et ceux des Républicains qui ne veulent pas se rallier à Emmanuel Macron, aient une chance de peser, voire de dominer dans la prochaine Assemblée. Notre coalition n’est pas une option, elle est une nécessité. Elle est un devoir. Nous avons un pays à reconquérir.
L’union fait la force. Notre coalition doit faire la France.
Vive la République et surtout, surtout, vive la France !
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